Prologue



Prologue;

SUCRE, capitale constitutionnelle de la Bolivie, est aussi connue sous le nom de Charcas, la Cité Blanche, La Plata et même 'le Paris des Andes'.
Inscrite au patrimoine de l'Humanité a l'UNESCO en 1991, cette capitale baroque aux blancs édifices datant des 18/19e siècles attirent des milliers de touristes chaque année. À travers ses parcs, ses places, ses rues aux magnifiques édifices coloniales, sa culture et surtout à travers ses gens, nous espérons vous faire voyager, découvrir, rêver et surtout vous encourager par ces images et ces commentaires qui proviendront de la plus belle ville de Bolivie, Sucre.

lundi 14 mai 2012

Charcoma



J'essaie de publier, donner des nouvelles le plus souvent possibles, mais franchement il me semble à l'occasion être aussi, sinon plus occupé qu'à Mtl. Heureusement, Amélie m'aide beaucoup.
Je m'excuse donc pour les fidèles. En espérant que vous profiterez de ces quelques nouvelles.
- Une des raisons qui explique mon emploi du temps chargé (et donc le manque de temps d’écrire sur Blogger) est que j'ai récemment été nommé secrétaire de la congrégation Sucre Sur (note de l'auteur: s'il y a un privilège qui passe souvent inaperçu, c'est bien celui-ci, surtout au début). Bon, c'est vrai il y a les cartes de proclamateurs à remplir (rapports de service), les lettres imprimer (l'imprimante à acheter), la paperasse à classer, etc.
J'apprécie énormément  le privilège.
Néanmoins, le défi ici (que je n'ai pas eu chez nous) c'est que la congrégation supervise aussi 2 groupes isolés et plusieurs situations inusitées. Exemple; pour le mois d'avril, il me manque les rapports de service de quelques sœurs que je ne connais pas du tout et qui habitent à villa Serrano (un des territoires isolés). Je regarde sur la fiche de proclamateur, aucun numéro de téléphone pour les rejoindre. Une liste existe peut-être? Et non! 
J'ai aussi comptabilisé les rapports des pionniers spéciaux et missionnaires de ma congrégation sur le rapport d'avril. Et bien, je ne savais pas, mais les pionniers spéciaux et missionnaires envoient eux-mêmes leurs rapports à la filiale. Je refais les calculs.
Il y a aussi une lettre que je dois envoyer au Béthel de Bolivie. La difficulté c'est que c'est moi qui dois la rédiger. Avec un bon traducteur, c'est très bien...c'est juste un peu, pas mal plus long. 
Il y a à faire la liste des lecteurs à la TG, microphones, service d'accueil, nettoyage, les comptes...et ainsi de suite.
Tout ça pour dire qu'entre une, deux et quelques fois 3 parties aux réunions, un discours public à préparer (9 juin), ça garde occupé.
- Petite annotation sur le nombre d'études bibliques que nous conduisons maintenant. Je me prononce peut-être un peu vite, mais je crois que nous aurons à la fin du mois de mai, 17 ou 18 études bibliques. Ce qui est vraiment vraiment épatant c'est que chaque semaine, nous réussissons à rencontrer pratiquement toujours la totalité de nos étudiants. Tous, qu'ils soient jeunes (7 et 8 ans), maman (20 ans) ou un peu plus vieux (55 ans) semblent apprécier beaucoup nos visites. Franchement, c’est un réel plaisir et un grand privilège que nous avons de pouvoir les aider et les réconfortés! Ça risque de beaucoup nous manquer  un jour.
- On a aussi déménagé au dernier étage de notre immeuble jeudi dernier. C'est génial. C'est plus beau et plus confortable.
On est prêt pour la visite.
- Un mot maintenant sur le froid. Ici, c'est l'hiver qui arrive et ça commence de toute évidence à se faire sentir. C'est surtout les matins et les soirs qu'on voit la différence, car en plein jour c'est tout le contraire. Depuis maintenant 1 mois c'est presque toujours 'full soleil'. C'est vraiment génial! Le hic c'est qu’à cette altitude (2700 mètres) le soleil est vraiment brûlant (plus que les mois qui viennent de passer) et il faut vraiment faire attention. L'autre problème c'est que le matin quand nous commençons la prédication (groupe de service à 8:00) il est essentiel de mettre son manteau tellement c'est froid. Quand ensuite arrive 11:00, là c'est la chaleur intense. Ainsi donc, on ne sait jamais comment s'habiller et on se trouve toujours à trainer notre manteau à la fin de la journée.
- Nous avons rencontré la semaine dernière de la visite de Mtl. Vraiment le fun de ‘jaser’ français et d'avoir des nouvelles de chez nous. Malheureusement, depuis presque 2 semaines la Bolivie vit au rythme des manifestations, revendications et fêtes qui par le fait même amènent plusieurs désagréments. Par exemple, service coupé, grève des transports, fanfares et pétards à toutes heures de la journée. Par crainte de ne pas pouvoir repartir vers leur prochaine destination prévue, les amis qui visitaient Sucre ont dû donc écourter leur séjour de 2 jours. On les aura vus le temps d'une matinée et d'une soirée. Dommage!
- Il y aussi que nous trainons un genre de grippe depuis près de 3 semaines. On mouche surtout. Il n'y a pas vraiment de beau et doux petits mouchoirs ici. C'est du papier de toilette pas vraiment résistant. Au moins comme nous étudions la bible avec un docteur, nous avons pu avoir une petite prescription sur un bon sirop et médicament.
On récupère donc. 
- Et pour terminer: j'avais appris il y a 2 mois, qu'au-delà des montagnes qui entourent Sucre qu'il y avait de petits villages qui n'avaient pas été prêchés depuis environ 6 ans (en passant vous devriez vous la liste des territoires isolés que nous avons reçue du Béthel. C'est plus qu'évident maintenant qu'il y a un grand besoin de prédicateur en Bolivie). D'ailleurs ça me rappelle une autre chose intéressante. La congrégation de Villa Serrano qui est à la charge de notre congrégation compte maintenant 9 proclamateurs, dont un ancien et un assistant ministériel. Une vraie bénédiction, car en fouillant dans la paperasse je suis tombé sur une liste des privilèges assignés dans cette congrégation qui datait d'il y a 2 ans quand il n'y avait pas ces 2 frères. Responsable de l'étude de livre, de la Tour de Garde, de la sono, des comptes, des comptoirs de littérature et périodiques, du ménage, etc. Sur cette liste figurait seulement le nom de 2 soeurs et rien de plus. Aucun frère.
Ce n’est pas tous les jours qu’on voit ça, n’est-ce pas!
OK, je continue mon histoire. Donc, de savoir que si proche de chez nous se trouvait des gens qui n'avais presque jamais eu l'opportunité d'entendre parler des vérités bibliques m'a poussé à organiser un petit groupe pour aller leur prêcher. Ainsi dimanche dernier nous sommes partis 7 jeunes (?) que nous étions à 7:45 en direction de notre but établi, Charcoma. Équipés de nos sacs à dos remplis de publication et de nos lunchs nous avons marché sur des kilomètres jusqu'à la rencontre de ces gens timides et curieux de savoir ce que nous avions à leurs dire et à leurs apporter. La réaction fut formidable. Tous nous ont écoutés. Plusieurs ont même préféré nous demander d’entrer chez eux en nous offrant de nous assoir pour mieux discuter. Nous avons laissé des dizaines de périodiques et tracts (plus si nous en avions eu en Quechua). Ce fut une superbe expérience toute en plaisir et en beauté, car le paysage était encore une fois  à couper le souffle.
Le retour vers 17:30 fut aussi un soulagement attendu. On a eu le sourire jusque dans le lit vers 20 :30.
La nuit fut merveilleusement bonne!

Salut!


Prédication Sucre-Charcoma
Amélie, Christina, Cristobal, Ben, Daniel, Victor et (gustavo le photographe)







Cabras
Après avoir frappé à la porte, l'homme qui nous a ouvert était occupé... à dépecer une chèvre. Il a néanmoins pris le temps d'écouter le message et de nous serrer la main.


Cristobal




Un petit raccourci





(Actes 16:13) [...] Et le jour du sabbat nous sommes sortis hors de la porte, près d’une rivière, où nous pensions qu’il y avait un lieu de prière ; nous nous sommes assis et nous sommes mis à parler aux femmes qui s’étaient réunies [...]



El almuerzo


Retour vers Sucre (en arrière-plan)




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