Prologue



Prologue;

SUCRE, capitale constitutionnelle de la Bolivie, est aussi connue sous le nom de Charcas, la Cité Blanche, La Plata et même 'le Paris des Andes'.
Inscrite au patrimoine de l'Humanité a l'UNESCO en 1991, cette capitale baroque aux blancs édifices datant des 18/19e siècles attirent des milliers de touristes chaque année. À travers ses parcs, ses places, ses rues aux magnifiques édifices coloniales, sa culture et surtout à travers ses gens, nous espérons vous faire voyager, découvrir, rêver et surtout vous encourager par ces images et ces commentaires qui proviendront de la plus belle ville de Bolivie, Sucre.

lundi 30 avril 2012

Cratère de Maragua

Quoi de neuf en Bolivie?
- Premièrement, nous avons appris que notre jeune ami Dang Khoa de la congrégation Décarie viendra nous visiter pour près de 3 semaines au mois de juin. Ensuite, ce sera au tour des parents d'Amélie de faire le grand saut, ici chez nous à Sucre, pour pratiquement tout le mois de juillet. Nous avons vraiment hâte! Quelle expérience ce sera pour ces chanceux!

- Nous avons aussi vécu comme mentionnés dans le précédent message un grand moment en Bolivie, la fin de semaine dernière, lors d'un Trek de 3 jours dans l'arrière-pays.
En compagnie de 3 autres couples, nous avons effectué une randonnée qui nous a menés dans des endroits d'une beauté à couper le souffle.
Nous sommes partis le dimanche matin de chez nous vers 7:45 pour prendre le micro jusqu'au 'Barrio Ravelo' où des camions de transports (faute de bus) vous attendent pour vous mener à destination. Entassé comme des sardines (75-80 personnes) avec sacs et provisions nous avons parcouru les dizaines de kilomètres dans cette boite à aire libre et sous la pluie. Équipé chacun de nos sacs à dos, tente, sac de couchage, bouffe... nous avons donc commencé ce périple à l'entrée de la Inca Trail à Chatakila. Après plusieurs heures de marche sur ce chemin de roches à être émerveillé de la vue imprenable sur le terrain montagneux de la Bolivie nous avons soufflé et manger un peu vers 13h près d'une rivière que nous devions franchir par la suite à gué. Pas facile facile!
La suite nous a menés à longer la rivière vers des paysages très différents de petits villages et de pâturages. Finalement, la première journée s'est terminée sur le rivage de la rivière entouré des montagnes majestueuses et de nos tentes comme petites maisons. Nous avions des pâtes et une bouteille de vin pour accompagner les conversations autour du feu. Nous étions fatigués!
Le jour 2 à débuter à savoir si nous devions continuer à longer la rivière et toutes les difficultés que cela comprenait ou de remonter pour rejoindre le chemin carrossable qui mènerait vers le mini village de Potolo. Les plus courageux ont décidé de s'essayer par la rivière et les autres (Amélie, moi, Katya et Ana) avons opté pour la route...tellement plus rapide et une vue surprenante sur la rivière tout en bas. Nous sommes donc arrivés au point de rencontre établi avec plusieurs heures d'avance sur les autres en train de patauger dans la rivière. Comme le manque d'eau était devenu un problème et que nous avions du temps devant nous, Amélie et moi avons parcouru près de 2 heures de marche (aller-retour) pour aller nous ravitailler au village de Potolo en passant par la partie de la rivière à sec. Le paysage traversé valait 100 X les efforts déployés. Une fois tous réunis, nous avions à retrouver notre chemin (nous étions perdus) pour traverser le terrain accidenté vers les traces de dinosaures et le cratère de Managua. Les plusieurs heures de marchent qui ont suivi nous ont ainsi mené vers un village isolé et ses enfants à craquer. Finalement, sans trop savoir où nous étions (mais en ayant quand même une bonne idée) nous avons décidé de nous arrêter pour nous installer et manger. Il était 18h00, nous étions crevés! Ce fut souper dans la tente et dodo vers 20h15. Le pire était à venir!
Le 3e jour était censé être le plus relax. La journée de marche à débuter vers 8h15 et à 10h30, nous étions souffle couper à l'entrée du cratère de Maragua. Vous dire comment c'était beau sera vraiment difficile. Revigorer et approvisionner au village en plein centre du cratère nous sommes repartis pour la fin de notre périple. Empruntant un autre chemin nous avons vers l'heure du diner abouti vers une suite de chutes naturelles sorties d'un autre monde qui nous a permis de faire une saucette. C'était magique! Nous serions restés la journée complète si nous avions pu, malheureusement, c'était compter que nous ne savions plus du tout où nous étions et donc c'était devenu vital de retrouver un chemin vers le village de Charcoma, notre point de retour. Les options n'étaient par nombreuses. Comme Steve avait des sacs hydrofuges, nous pouvions soit essayer de nager la rivière (plus rapide, mais plus dangereux) avec nos sacs comme bouées, ou soit suivre un chemin que les mulets empruntent sur des dizaines de mètres de dénivelé à travers la montagne. La raison nous a fait comprendre que nous étions tous trop fatigués pour le débit de la rivière trop puissant. Nous avons donc opté à l'unanimité pour le chemin inconnu des muletiers et c'est ainsi que les heures et les heures de marche vers notre retour se sont transformées en péripétie indescriptible. Pour résumer, nous sommes tombés assez rapidement sur une école perdue, entourée de vallées insituables sur une carte. Ensuite, ce fut la pluie forte et le vent qui nous sont tombé dessus. À plusieurs endroits, les chemins avaient presque disparu. Nous avons monté et descendu pendant des heures à travers ce chemin digne du récit de Tintin et ‘Le temple du soleil’. Finalement, nous sommes redescendus à la rivière, point de repère logique pour nous rendre compte que nous devions la traverser un à un sur un système de corde et chariot suspendu dans le vide. On voulait de l'aventure...voilà c'était fait!
Avoir payé nous n’aurions jamais eu mieux.
Finalement, l'obscurité est arrivée et le découragement aussi. Aidé de nos frontales nous avons dû continuer d'avancer en espérant tous arriver assez rapidement à Charcoma, mini village situé nulle part, je vous le confirme. L'inconcevable s'est finalement produit quand au détour du chemin nous avons aperçu les phares en contrebas de plusieurs véhicules. Nous étions sauvés...!
Effectivement, un camion de transport venait d'arriver à la carrière de Charcoma pour un chargement de gravier. Il était 19:00, il faisait noir, nous étions affamés, épuisés, mais tellement heureux. Après près de 45 minutes d'attente, nous sommes tous montés nous assoir dans la boite arrière du camion sur le chargement de gravier pour ensuite faire le trajet d'une heure et quart à travers des routes à précipices vers notre ville et logement à Sucre. Merci! 
L'expérience fut mémorable, indescriptible, imprévisible, impensable! Nos limites ont été poussées à leurs maximums et c'est peu dire. Ce fut pénible. Souvent, nous avons voulu abandonner, mais finalement nous l'avons fait. Amélie fut l'héroïne de ce périple. Nos sacs étaient malheureusement trop lourds à cause entres autres de notre équipement non approprié pour ce genre de randonnée (tente 4 places, poteaux en fer, sac de couchage immense...). Il y avait aussi que nous aurions dû nous munir de bottes de randonnées au lieu de nos ‘joggings’ normales. Amélie s'est retrouvé à faire la troisième journée avec 2, 3 ampoules sous chaque pied et malgré tout elle est arrivée au final en même temps que tous les autres et avec tout son équipement sur le dos. Chapeau!
Si c'était à refaire, ce serait différent c’est sûr! Malgré tout, nous n'avons aucun regret. Ce fut inoubliable!
- En bref maintenant:
- Intéressant; en regardant le courrier destiner aux anciens de Bolivie sur le site de l'organisation j'ai eu la surprise d'y retrouver dans une lettre adressée aux collèges d'anciens un plan de discours de 15 minutes pour les besoins de la congrégation du 4 juin. Ça veut donc dire que durant cette semaine toutes les congrégations de Bolivie traiteront du même sujet soit l'importance de faire et refaire nos nouvelles visites. J'ai déjà hâte de préparer cette partie qui m'a été assignée.
- Et pour terminer; il y a des moments de grande valeur et de grande joie à prêcher la bonne nouvelle du royaume.
Pas exemple cette semaine à cause de notre fin de semaine de camping, nous avons dû faire la majorité de nos études bibliques jeudi au lieu du mardi comme à l'habitude. C'était pratiquement une bénédiction de Jéhovah. Nous étudions la bible depuis plusieurs semaines maintenant avec Ercillia et chaque fois nous avons de très bonnes discussions. Cette semaine contrairement à son habitude elle n'était pas chez elle quand nous sommes arrivés. Heureusement, son garçon jouait dans la rue tout près d’où nous étions. Nous lui avons donc demandé où était sa maman et s’il pouvait aller la chercher. Après plusieurs minutes d'attente Ercillia est arrivée accompagnée de Rufina (qui se joint de temps en temps à nous pour l'étude) et de Daisy une jeune fille qui nous était inconnue. Pleins d'émotions nous avons appris que tous ces gens dans la rue qui venait et partait étaient là pour le décès malheureux du papa de Daisy. Ce qui nous a vraiment touchés c'est quand Ercilla nous a demandé de venir nous assoir chez elle avec Rufina et surtout Daisy pour lui expliquer ce qui se passait réellement quand une personne meurt, mais également pour lui prodiguer des paroles d'encouragements et d'espoirs. Nous avons donc tous ensemble repassé les versets si réconfortants de la parole de Dieu pendant 45 minutes. Le récit de Jésus et de son ami Lazare en Jean chapitre 11 nous a tous mis les larmes aux yeux. Ce fut difficile, mais si réconfortant.
Ces jeunes femmes nous ont remerciées avec beaucoup de reconnaissance. Nous ce fut notre créateur que nous avons remercié!

À+ 



3 jours de trek de Chatakila à Charcoma en passant par Maragua








Photos ipod: la batterie de notre caméra était morte
Ampoules sous le pied d'Amélie

Traversée mémorable!





Pour plus de photos nous invitons à visiter:
http://www.flickr.com/photos/benoithorth/
ou



À+

mardi 17 avril 2012

Problèmes techniques



Je ferai un peu plus court cette semaine, car nous avons dû vivre sans internet pendant 5 jours et demi (inimaginable n'est-ce pas?) et comme c'est lundi soir et que la semaine recommence et bien le temps me manque.
Néanmoins, voici quelques moments intéressants survenus entre le 9 et le 15 avril 2012 ici à Sucre:
- On s'est couché tard dimanche soir, car nous avons été invités pour une soirée Martini sur la terrasse de Justin et Ana Marsden. C'était génial! Tous emmitouflés (c’est pas chaud ici le soir) nous avons donc pût déguster, à la belle étoile, plusieurs variantes très spéciales de ce classique alcoolisé. Il y a donc eu (dans le désordre), Martini sirop d'érable, poire, basilic, gingembre, pêche, anis et café, chocolat et poivron et quelques autres. La bouffe en abondance qui était en accompagnement était de jolies et savoureuses bouchées de toutes sortes (Tapenade d'olive, tomates séchées, fromages, saucisse, prosciutto, mini quiche, poulet grillé, ceviche...). Que c’était bon!
On a aussi pût côtoyer un peu plus intimement et normalement plusieurs couples venus servir ici à Sucre ainsi que 3 couples de missionnaires venu eux s'amuser jusqu'a assez tard dans la soirée. Heureusement que les lundis c'est notre journée de congé.
- Nous avons aussi été officiellement accueillis mercredi dernier comme pionniers permanents et ancien dans la congrégation. C'est pas le travail qui va manquer!
- Le plaisir qu'on a ici c'est que les gens très facilement sont prêts à discuter des vérités bibliques avec n'importe qui et n'importe quand. Ainsi, jeudi dernier en prêchant à la Plaza 25 de mayo j'ai rencontré un homme de confession évangélique. Pas facile, non pas facile (surtout quand c’est pas ta langue maternelle). En fait, après à peine 10 minutes de discussion le jeune homme en était rendu à vouloir me convaincre de la véracité de la trinité et de l'âme immortelle. Comme les débats inutiles sont à proscrire, j'ai donc décidé de couper court la conversation en l'invitant aux réunions de la congrégation. Alors que mon interlocuteur s'apprêtait à me quitter il m'a sérieusement surpris en me demandant pourquoi je portais un chapeau. Je lui ai donc, intrigué, demandé pourquoi une telle question. Il m'a répondu avec le verset de 1 corinthiens 11:4 'Tout homme qui prie ou qui prophétise en ayant quelque chose sur la tête fait honte à son chef' 
C'est pas tous les jours qu'on se fait interroger sur ce verset!
Qu’auriez-vous répondu?
J'ai au moins pu faire mes devoirs quelques heures plus tard et ainsi savoir qu'il y a toujours une raison logique et sensée dernière chaque interrogation.
- Ah oui, mercredi dernier nous sommes finalement allés 'tester' le cinéma du coin. Franchement, les salles sont aussi (ou presque) confortables et belles que les nôtres au Canada, mais en beaucoup moins cher. Comme les mercredis c'est 2 pour 1 nous avons donc déboursé 20 bs (3$) pour l'entrée pour 2 et le pop corn format très grand nous a coûté 10 bs (1.50$). Heureusement, qu'en après-midi il n'y a pas beaucoup de monde, car on a eu les yeux mouillés assez souvent durant la représentation (anglaise, mais sous-titré en espagnol). L’expression le dit et à l’évidence c’est tout à fait vrai que les gouts diversifiés et personnels ne se discutent pas, mais franchement si vous n'avez pas encore vu 'Extremely loud and incredibly close' je pense que vous passez à côté d'un film qui aurait assurément pu gagner l’oscar du meilleur film en 2012.
Sur ce, bon divertissement!

P.S. On se prépare pour une randonnée de 3 jours en sac à dos vers le cratère de Maragua (ancien volcan) en fin de semaine prochaine. Photos et commentaires dans notre prochain message si tout a fonctionné comme prévu.

Cinéma de Sucre





Journée lavage


Amélie et Celestino


Eh oui, elle existe encore...ma voiture de rêve!


lundi 9 avril 2012

Mémorial

Déjà 2 semaines depuis notre dernier message et beaucoup trop de choses à raconter. On ne s’en sort pas, ici aussi le temps file à toute allure.
Avant d'oublier, voici un peu ce qui s'est passé durant les 14 derniers jours.
En bref:
- Premièrement, Amélie s'est mise à tricoter. Ici, c'est tellement commun de voir une femme avec son tricot. Au marché, dans les ‘micros’ et sérieusement on trouve de belles choses. Et pourquoi pas!
- Nous avons eu mercredi dernier les dates pour notre assemblée de district. Ce sera 3 jours, du 28 au 30 septembre 2012 (fin hiver, début printemps) à Sucre.
- On a dépensé un peu de sous (en fait des bolivianos) lundi dernier au marché. On s'est acheté un meuble pour la cuisine (genre îlot) qui nous permettra de cuisiner un peu plus facilement, ainsi qu'un ensemble de haut-parleurs qu'on aime beaucoup. Depuis, c'est bizarre, mais on se sent déjà un peu plus comme chez nous.
- On a également appris qu'à la fin du mois nous aurons enfin le logement du 2e étage. Ce sera vraiment agréable, car déjà c’est plus tranquille, la vue est superbe sur les montagnes au loin et aussi nous aurons plus facilement accès à la terrasse qui nous réserve assurément des heures de bonheur. Ah oui, ce qui est vraiment ‘super’ c'est qu'après avoir parlé à la propriétaire elle nous a promis de fournir chaises et parasols pour profiter encore plus pleinement de ce petit coin de détente. Les coussins sont déjà arrivés. On a hâte.
-  Nous savons aussi que nous aurons probablement notre première visite de Mtl au mois de juin. Ça aussi on a hâte. Ce sera une belle occasion pour nous de revisiter un peu le pays, mais surtout de partager et de faire gouter un peu l’esprit missionnaire à notre hôte.
- J’ai aussi eu droit à ma première partie de foot avec les jeunes frères de la congrégation vendredi dernier et ...ouch… j'suis ‘raqué’ 
- Je ne peux pas oublier non plus le discours qu'Amélie a donné il y a 2 semaines. Comme toujours... et presque pas d'accent. Une vraie latino quoi!
- On continue aussi d'accumuler les études bibliques (surement 14 et + pour le mois d'avril). Là, c'est carrément un casse-tête. On s'est promis de refaire notre horaire de service. Pas le choix.
- On s'est mis à inviter et l’on a été invité à souper a plusieurs reprises, signe qu'on se sent beaucoup plus à l'aise maintenant. Vraiment agréable, vraiment différent. Une chose que nous avons apprise c'est qu'on ne refuse jamais l'hospitalité. On mange tout et on ne compare jamais avec ce qui se fait chez nous. Au moins, à l'occasion on s'organise des petites soirées entre 'Américains', genre ‘Martini party’. On parle anglais, tout en profitant de notre statut d'immigrant.

Depuis jeudi dernier, la congrégation vibre encore littéralement d'enthousiasme, de joie et de zèle. Au cours des années précédentes, nous avons personnellement connu des soirées de mémorial vraiment excitantes (je pense par exemple à Bocas del Toro, au Panama, ou nous avons pu célébrer 2 mémorial sur 2 iles différentes). Cette année, fut sans contredit un autre de ces événements qu'on n’oubliera pas de sitôt. 
Le jeudi matin, jour du mémorial, la congrégation avait organisé la sortie de prédication à la grande ‘Plaza’ de Sucre (Plaza 25 de mayo). Nous étions tellement qu'on a dû séparer le groupe en 2. Un groupe est resté et l'autre s'en est allé dans l'autre grand parc de notre territoire (Parque Bolivar). J'ai eu le grand plaisir de passer la matinée avec Nathalie Flores et malgré ses 9 années d'âge elle a invité tout ce qui bougeait. Les vendeurs, les cireurs de chaussures, les ‘señor’ et les ‘señora’, rien ne l'arrêtait. Vous dire le sourire que j'avais d'avoir été si impressionné. J'avais aussi pour cette dernière sortie avant le mémorial apporté de la Salle du royaume toutes les invitations qui restaient encore. Les frères et sœurs ont dû se donner le mot, car dans le temps de le dire j’étais devenu le distributeur officiel. Peut importe où j’étais, on me trouvait et on venait me voir pour récupérer ne serait-ce que 3 ou 4 invitations. Les avoirs vendus j'aurais fait fortuneJ. Après une heure et demie de prédication, tout avait été distribué. Il ne nous restait qu’à inviter les gens avec une invitation en main sans pouvoir leur remettre une copie. Nous leur mentionnons l'adresse et l'heure en espérant qu'ils se souviendraient et qu’ils viendraient. 
Inoubliable!
Le mémorial contrairement à l'année dernière s'est tenu au ‘Teatro Gran Mariscal’, une ancienne salle d’opéra, avec plusieurs niveaux de balcons, des moulures et un rideau d’une quinzaine de mètres de haut. Vraiment beau et impressionnant!
Déjà à 18 heures une petite partie de la salle était remplie (tout le service d'accueil y était). Au fur et mesure que 19h arrivait, les places vides se faisaient, de plus en plus rare. Amélie et moi étions optimistes, nous avions réservé 4 sièges pour nos études bibliques. Quelle joie ce fut de voir arrivé Edwin, cet homme (cinquantaine d'années) avec qui nous étudions la Bible depuis 1 mois et demi. Ensuite, ce fut au tour de Leonides et Sherley (le couple avocat/médecin) de se présenter à nos côtés. D'avoir 3 de nos étudiants autour de nous était suffisant pour nous rendre heureux jusqu'au lendemain. Pourtant, le mieux était encore à venir. Vers 19h40 tout juste après avoir passé le vin nous avons vu apparaitre la jeune Yadira (8 ans) et venir s'asseoir à côté d'Amélie. Elle était venue avec sa maman, sa plus jeune sœur, sa tante et sa petite cousine. Toutes les 5 étaient descendues d’Aranjuez, l'un des quartiers les plus éloignés de notre territoire. On était vraiment, mais vraiment content de les voir! Ce qui est le plus surprenant, c'est que nous n'avons jamais eu encore l'occasion d'étudier la Bible avec Marta, la maman de Yadira. En fait, chaque semaine nous parcourons le trajet de 40 minutes pour aller étudier (assit sur le pas de la porte) le livre ‘Histoires bibliques’ avec Yadira et sa petite sœur Maricel, mais sans plus, car en général soit que leur maman n’a pas le temps ou soit qu’elle est tout simplement à l’extérieur de la maison.
Ainsi donc, si nous calculons bien, 8 de ceux que nous avons invités sont venus à cette soirée exceptionnelle. On remercie encore Jéhovah de nous avoir autant bénis. La soirée s'est finalement terminée chez des frères et sœurs autour de frites et de burgers. On s'est couché tard, mais profondément heureux d’avoir pu honorer notre créateur comme nous l’avions espéré.

Chiffres et anecdotes.
-Nous avons appris dans la soirée que notre étudiant Edwin a déjà étudié avec frère Mitchell (pionnier spécial) les 10 premiers chapitres du livre qu’Enseigne et qu'il a également déjà été visité par Sonia Acuna (missionnaire) pendant un temps. Pourtant, jamais il n'avait accepté de venir à la commémoration précédemment. C'était donc sa première fois. Juste pour dire comment quelques fois ça peut fonctionner avec quelqu'un et pas avec un autre.
- Rosa Cuellar, la sœur avec qui Amélie avait prêché le matin même à la Plaza a eu la belle surprise d’apercevoir à la toute fin du mémorial un jeune couple à qui elle avait présenté l'invitation. Ils étaient venus et avaient assisté à toute la célébration.
-J'ai aussi eu le grand privilège de prononcer la prière (en espagnol évidemment) pour le pain. Je me suis demandé pendant un temps 'Pourquoi moi'. J'imagine que Jéhovah a dû avoir pitié parce que malgré l'impressionnant édifice et la grande assistance ce fut un presque sans-faute.
- Ce qui était bien c’est qu’en louant ce théâtre, on nous offrait un ingénieur du son. Un homme en chandail et jeans qui placé à la droite de l'estrade manipulait console et microphones. Ce qui était vraiment beau à voir c'est qu'un des placeurs qui se trouvait à sa portée a eu l'idée géniale de lui montrer dans sa propre bible les versets bibliques que l'orateur nous invitait à lire. Dans ma tête, je me suis demandé si c'était vraiment une bonne idée que de distraire le gars chargé de la sono. Et bien, j'ai dû mal penser parce que sans dire un mot l'homme a suivi tous les versets en ayant même l'air de vraiment les apprécier. Il a même eu droit à un rappel, car la congrégation ‘La Plata’ nous suivait pour leur commémoration.
- Nous avons aussi appris qu’une des assistantes était venue avec une invitation de la congrégation voisine en main. En fait, alors que nous prêchions à la Plaza ce jeudi matin, une des sœurs de notre congrégation qui se trouvait à court d'invitations a pu en récupérer quelques-unes à une sœur de la congrégation voisine qui passait par là. Ainsi, même si l'horaire n'était pas le bon, notre sœur a pu continuer à prêcher en mentionnant seulement le changement d'heure, car le lieu était le même. Cela explique donc pourquoi cette dame était venue à la bonne heure et au bon endroit, mais avec la mauvaise invitation.
Et pour terminer :
- Notre congrégation, Sucre Sur, compte 131 proclamateurs répartis dans 3 territoires (Sucre = 121, Serrano et Padilla, 2 territoires éloignés attitrés à notre congrégation = 10 proclamateurs). Nous avions donc à organiser 3 mémorial. Cela signifie que nous devions assigner 3 frères pour faire le discours dans chaque endroit et plusieurs autres frères pour le service d'accueil et les emblèmes. C'est ainsi que plusieurs familles ont parcouru les 5 heures de trajet sur des routes médiocres pour soutenir ces 2 groupes isolés. Les efforts ont été LARGEMENT récompensés, car jamais la congrégation Sucre Sur n'avait connu une telle assistance pour la commémoration de la mort du Christ.
En chiffre ça se détails ainsi. 
Sucre Sur = 392, Serrano = 95 et Padilla = 52 pour un total global de 539 assistants.
En pourcentage, ça donne un accroissement de 411% de la congrégation.
Pas mal!


Discours # 2



Notre cuisine



Salon et musique


Musique et danse avec la congrégation


Notre groupe de service du samedi matin



Nathalie en action





On s'amuse aussi



Plaza 25 de mayo. On invite tout le monde


Une journée magnifique s'annonce



Nous sommes prêt



Teatro Gran Mariscal








Edwin




Amélie et Yadira 




Nos soeurs




Yadira, Prima et sa fille, Maricel et Marta




Grand spécial pour la semaine sainte. Coca-Cola 8 bs





 À bientôt


P.S. Si vous le pouvez, faire nous part de quelques chiffres, commentaires ou anecdotes sur le mémorial que vous avez célébré chez vous.